
Je me baladais doucement dans cette belle forêt, admirant les majestueux pins sylvestres quand j’ai remarqué ces étranges amas de cônes. J’étais surprise. Je me suis approchée pour les photographier.

J’ai soudainement entendu un cri d’alerte. «Au voleur! Au voleur!» criait un tout petit écureuil roux en sautant frénétiquement de branche en branche, en dévalant à toute vitesse les troncs… jusqu’à moi.

Heille!!! Touche pas à mes victuailles!!! m’a-t-il sifflé.
Étrangement, j’ai réalisé que je comprenais très bien son langage.

Évidemment, j’ai tenté de lui expliquer, de le rassurer. Ne t’inquiète pas, je ne veux pas piller tes précieuses provisions, je veux simplement les photographier parce que je trouve fascinant tout le travail que tu fais en préparation de l’hiver.

Il m’a regardé longuement dans les yeux. Il ne semblait pas certain s’il devait me faire confiance ou pas. Après de longues minutes sous observation, j’ai l’impression qu’il a compris qu’il n’avait rien à craindre. Il a même pris la pose pour me permettre de bien le photographier.

En fait, je ne maîtrise pas suffisamment la langue des écureuils roux pour savoir avec certitude s’il prenait la pose ou s’il montait la garde pour protéger son butin.

Tout mignon!
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